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Le rôle du soutien à la naissance dans la réduction de la douleur du travail

Le rôle du soutien à la naissance dans la réduction de la douleur du travail

L'accouchement est un événement attendu, mais il s'accompagne souvent d'anxiété. Les futures mamans doivent faire face non seulement à la douleur physique, mais aussi à une pression émotionnelle. Des recherches ont montré que le choix d'une personne de soutien à la naissance adéquate peut atténuer efficacement cette pression et aider la mère à mieux gérer l'accouchement.

Si l'hôpital où vous accouchez autorise la présence d'un partenaire et que votre situation financière le permet, il est fortement recommandé d'être accompagnée d'une personne de soutien. Des études montrent qu'avoir un partenaire renforce la confiance et le sentiment de sécurité de la mère, réduit le sentiment d'isolement et de peur et, par conséquent, peut indirectement atténuer la douleur de l'accouchement.

Qui peut accompagner pendant le travail ?

Le choix d'une personne de soutien à la naissance est une décision très personnelle. Voici quelques options courantes pour les partenaires de naissance :

  • Partenaire (généralement le père du bébé) : Le père du bébé est la personne qui accompagne le plus souvent la mère à la naissance. Il peut lui apporter un soutien émotionnel, l'encourager à respirer profondément et la réconforter pendant les contractions.
  • Autres membres de la famille : Certaines mères préfèrent être accompagnées de leur mère, de leur belle-mère ou d'une amie proche. La personne choisie doit être capable de réconforter la mère et de comprendre ses besoins pendant l'accouchement.
  • Sage-femme (accompagnement professionnel à la naissance) : Une sage-femme est une professionnelle qualifiée, spécialisée dans le soutien émotionnel et physique pendant l'accouchement. Contrairement aux membres de la famille, une sage-femme offre non seulement du réconfort, mais met également à profit ses connaissances et son expérience professionnelles pour guider la mère tout au long du travail. De nombreuses mères trouvent que les sages-femmes sont mieux à même de gérer l'inconfort et de garantir un accouchement plus fluide.

Que peut faire la personne de soutien à la naissance pendant le travail ?

Le travail est généralement divisé en trois étapes, et l'accompagnant à la naissance peut jouer un rôle important à chacune d'elles. Voici un exemple, celui du père, expliquant comment le partenaire de naissance peut contribuer à soulager la douleur de la mère et à faciliter un accouchement en douceur.

Première étape : des contractions régulières à la dilatation cervicale complète

La première phase du travail débute par des contractions régulières et se termine lorsque le col de l'utérus est complètement dilaté (environ 10 cm). Pour une primipare, cette phase dure généralement de 12 à 18 heures. Pour les mères ayant déjà accouché, le processus peut être plus rapide, prenant environ 6 à 8 heures.

Durant cette longue étape, l'accompagnant à la naissance doit :

  • Offrez un soutien émotionnel : restez calme, encouragez la mère, tenez-lui la main et rassurez-la en lui disant que chaque contraction la rapproche de la rencontre avec son bébé.
  • Aider à la respiration : Rappelez à la mère de respirer profondément et de se détendre. Cela contribue à réduire la douleur et à la maintenir concentrée.
  • Aide aux changements de posture : Si la mère n'a pas perdu les eaux et que le rythme cardiaque du bébé est normal, elle peut changer de position pour soulager la douleur (par exemple, marcher, se tenir debout, s'asseoir ou utiliser un ballon d'accouchement). Le partenaire d'accouchement peut l'aider dans ces mouvements.
  • Fournir de l'eau et de la nourriture : L'accouchement est physiquement exigeant et la mère peut être fatiguée et avoir soif. La personne de soutien peut l'aider à boire de l'eau ou à manger des aliments faciles à digérer (comme du porridge ou du pain). Si la mère souffre de diabète gestationnel, des options faibles en sucre comme du porridge de millet ou du pain complet sont préférables.

Deuxième étape : dilatation cervicale complète jusqu'à la naissance du bébé

La deuxième phase du travail débute lorsque le col de l'utérus est complètement dilaté et se termine avec la naissance du bébé. Chez les primipares, cette phase ne dure généralement pas plus de deux heures, tandis que chez les mères ayant déjà accouché, elle dure généralement moins d'une heure.

Au cours de cette étape, la personne qui accompagne l'accouchement doit :

  • Apportez réconfort et encouragement : Comme la mère peut crier ou hurler de douleur, le partenaire d’accouchement doit lui offrir du réconfort, lui rappeler de respirer profondément et l’encourager à pousser à chaque contraction.
  • Aider à l’hydratation : La mère peut avoir soif pendant cette étape et la personne de soutien peut l’aider à boire des liquides (comme de l’eau ou des boissons électrolytiques, si l’hôpital l’autorise).
  • Soutien physique : La personne de soutien peut aider la mère à maintenir des positions confortables, comme lui tenir les jambes ou lui fournir un autre soutien physique pendant qu'elle pousse le bébé vers l'extérieur.

Troisième étape : Délivrance du placenta

La troisième phase du travail correspond à la période qui suit la naissance du bébé et qui dure jusqu'à l'expulsion du placenta. Cette phase dure généralement de 5 à 15 minutes, avec une durée maximale de 30 minutes.

Au cours de cette étape, la personne qui accompagne l'accouchement doit :

  • Continuer à réconforter le bébé : Après la naissance, la mère peut ressentir un certain inconfort ou des crampes lors de l'expulsion du placenta. La personne de soutien peut continuer à la réconforter pendant cette période.
  • Aide à l’allaitement : Si la mère envisage d’allaiter, le partenaire de naissance peut aider au contact peau à peau et à la première tétée.
  • Surveiller l'état de la mère : Après l'accouchement, la mère devra être surveillée en salle d'accouchement pendant un certain temps. L'accompagnant devra être attentif à son état physique et communiquer avec le personnel médical si nécessaire.

Politiques hospitalières sur le soutien à la naissance

La plupart des hôpitaux autorisent la présence d'au moins une personne de soutien pendant le travail. Cependant, certains hôpitaux peuvent imposer des règles ou des restrictions supplémentaires, notamment dans des situations spécifiques. Il est recommandé de vérifier la politique de l'hôpital en matière d'accompagnement à la naissance, notamment les personnes autorisées à être présentes et les règles concernant le partenaire de naissance.

Dans certains hôpitaux, il est également possible de faire appel à une sage-femme pour un soutien émotionnel et physique continu. Les sages-femmes sont des professionnelles qualifiées qui peuvent contribuer à un accouchement positif et accompagner la mère et son partenaire tout au long du travail.

Que faire si vous ne souhaitez pas que certaines personnes soient présentes lors de l’accouchement ?

Si vous ne savez pas qui vous accompagnera pendant le travail ou si vous vous sentez mal à l'aise avec certaines personnes, il est essentiel d'en discuter au préalable avec votre médecin. Vous n'êtes pas obligée d'être accompagnée par une personne avec laquelle vous ne vous sentez pas à l'aise. Si vous ressentez le besoin d'intimité, vous pouvez tout à fait choisir de ne pas être accompagnée par certaines personnes.

Choisir la bonne personne pour accompagner la naissance est crucial pour une expérience positive. Qu'il s'agisse d'un partenaire, d'un membre de la famille ou d'une sage-femme professionnelle, un soutien adapté peut apporter un réconfort émotionnel, aider à gérer la douleur et garantir que la mère se sente en sécurité et soutenue tout au long du travail. Assurez-vous de communiquer vos préférences à l'équipe médicale à l'avance afin que l'accouchement se déroule le plus sereinement possible.

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